mardi 10 octobre 2017

#60 Nos nuits courrielles de Yves GIOMBINI

Nos nuits courrielles de Yves GIOMBINI



Je remercie les éditions HJ pour ce SP et leur confiance

Résumé éditeur :
Nos nuits courrielles est un roman épistolaire, sur Internet.
Vincent, écrivain, vient d’être quitté par Jeanne, la femme qu’il aimait passionnément.
Comme une bouteille à la mer, il lance un SOS à Lucie, une de ses lectrices qui lui avait envoyé un mail pour lui dire combien son dernier livre l’avait émue.
À son grand étonnement, celle-ci répond à son message.
Elle-même possède sa part d’ombre et de fragilité. Tous deux chahutés par la vie, ils deviennent les anges gardiens respectifs de leurs émotions et de leurs sentiments. Ils s’écrivent, se cherchent, se rencontrent parfois.
Mais parviendront-ils jamais à s’apprivoiser un jour, tant ils se méfient de l’amour et de ses cahots ?
Au fil des mois, leurs échanges, nocturnes essentiellement, les dévoilent l’un à l’autre et deviennent la trame d’un livre en train de s’écrire.
Un jour, par défi, ils forment en effet le projet de publier leur correspondance.
Le récit, principalement constitué de leurs messages, est entrecoupé de passages narratifs où Vincent commente, s’interroge, se livre…

 Mon résumé et avis :

Vincent qui aime follement Jeanne, ne s’attendait pas à ce qu’elle le quitte pour « Machin ». Désespéré il décide de s’épancher auprès de Lucie, une lectrice qui lui avait envoyé un mail pour lui dire combien elle avait apprécié son livre.
Bien qu’un peu surprise, Lucie n’hésite pas à lui répondre et s’en suit alors entre eux une merveilleuse correspondance nocturne, entrecoupée de quelques rencontres. De jolis liens se tissent peu à peu …

Un homme qui laisse parler ça sensibilité et qui n’hésite pas à laisser transparaître ses émotions c’est rare, mais tellement beau. Et c’est exactement cela qu’on retrouve dans ces échanges épistolaires. L’auteur nous livre une véritable symphonie des mots, c’est poétique et plein de tendresse du début à la fin. Le « Machin » m’a fait sourire, je pensais que c’était typiquement féminin comme réaction et ça ne fait qu’ajouter une touche de sincérité supplémentaire à la détresse de Vincent. On trouve même quelques paroles de chansons ce qui est très original et agréable.
Par contre, si j’ai littéralement dévoré plus de la moitié du livre, j’avoue ensuite avoir ressenti une certaine longueur et sensation de « déjà vu » dans les échanges, mais ça n’enlève en rien la qualité d’écriture de ce roman. J’ai passé un délicieux moment en compagnie de Vincent et Lucie.


Note : 7,5/10
#Pat

1 commentaire:

  1. Merci Patricia pour cette chronique sensible et sincère.
    Bien amicalement. Yves G.

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Passionnée de lecture de mère en filles